KAOLACK/ 6ème EDITION DU FORUM ANNUEL DU COSEPAC LES EXPORTATEURS D'ARACHIDE SOLLICITENT L'ANNULATION DE LA TAXE

Le collectif des exportateurs de graines d’arachide (Copega), par la voix de son Président Abib Thiam a exprimé hier Mercredi 1er Décembre à Kaolack, son désir d’être exonéré cette année de toutes taxes liées à l’exportation de l’arachide hors du territoire national. Ce message a été rendu public en marge de l’ouverture de la 6ème édition du Forum national dudit collectif tenue chaque à l’ouverture officielle de la campagne de commercialisation agricole. Face aux nombreux impairs et autres difficultés nées de la Covid 19 et les réalités tarifaires des taux de Fret maritimes qui sont aujourd’hui passés du simple au triple, cette sollicitation est une manière d’inciter l’Etat à mieux cerner la question, équilibrer et surtout élargir ses mesurés économiques compensatoires à l’ensemble des acteurs économiques du pays. Pour les exportateurs cette flambée du coût du transport maritime est une situation qui les dépasse largement et qui est présentement à l’origine du retard qu’ils ont accusé pour leurs entrée dans cette présente campagne de commercialisation. Et ceci depuis son démarrage le 25 Novembre dernier. Même si à présent le prix au producteur est resté constant au même titre que les 30 frs de taxe au kilogramme d’arachide exporté, les exportateurs se disent incapables de supporter les 1300 dollars exigés cette année par le cours mondial sur le transport maritime. Alors que lors de la précédente saison de commercialisation, ces tarifs étaient fixés entre 500 et 600 dollars. Ce qui fait qu’aujourd’hui, les exportateurs sénégalais, le marché sénégalais en l’occurrence, n’est plus compétitif dans la sphère internationale. Malgré les négociations entamées avec les compagnies maritimes, les exportateurs lancent un appel solennel à l’état surtout quand ils sont senti que le phénomène du « Mbapatt » commence à prendre des proportions inquiétantes capables freiner l’essentiel de leurs activités postérieures. Aussi s’il y a sur le terrain un seul acheteur que sont les huiliers, la capacité de réception de ces entreprises sénégalaises risque de causer une réponse négative sur les mouvements de livraison des acteurs. Ce qui veut dire qu’on tendu vers un rush au niveau des entreprises huilières. Des camions qui peuvent rester plusieurs semaines sans être déchargés. D’où la dégradation, la pourriture des produits transportés et l’ouverture d’un autre phénomène de « Mbapatt » qui sans doute, sera incompatible avec la volonté du gouvernement de continuer à payer l’effort paysan.

Abdoulaye Fall

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