Kaolack/ Echec d’un projet de formation de plus de 3000 jeunes artisans Sénégalais. Les maîtres formateurs étalent les manquements

Réunis en assemblée générale extraordinaire et en prélude de la seconde phase du projet de formation des 2000 jeunes artisans restant des 3200 initialement retenus, près d’une cinquantaine de maîtres artisans venus des régions de Kaolack, Kaffrine, Fatick et Diourbel et chargés de la formation de ces jeunes ont unanimement dénoncé la méthode d’organisation de cette formation. Ces maîtres formateurs ont surtout fait allusion à la manière dont leur Ministère de tutelle a organisé le projet intitulé « Sen Zéro 28 » qui était destiné à former une population de 3200 jeunes sénégalais dans les différents métiers qui composent l’artisanat sénégalais. Un véritable casse-tête pour eux, car racontent-ils tout ce qu’ils avaient exposé comme besoins pour mener à bien cette mission ne leur sont pas parvenus. Ce qui de leur avis a fait échouer cette formation dans la plupart des régions. Même si aujourd’hui un effectif de 1200 jeunes a déjà reçu cette formation et attesté en certificat d’Aptitude professionnelle (CAP), les personnes qui étaient désignées à leur offrir ce savoir n’ont aucun diplôme ou papier pouvant attester leur compétence de maître formateurs. Ces maîtres artisans disent ne disposer d’aucun diplôme qui puisse leur donner une crédibilité d’agir et les jeunes qu’ils ont formés sont plus nantis qu’eux. Les promesses qui leur ont été tenues par le Ministère de l’Artisanat et qui consistait à mettre à leur disposition tout ce qu’ils avaient besoin comme matière première à la formation n’ont jamais été respectées dans leur plénitude. Et pour cette raison, les maîtres artisans des régions centre invite leur tutelle à respecter davantage ses engagements. Autrement dit, mettre à la disposition de l’ensemble des maîtres formateurs les outils dont ils auront besoin afin que la seconde phase du projet intitulée « Sen Zéro 32 » soit une réussite pour le monde de l’Artisanat sénégalais et particulièrement le Ministère en charge de son exécution.

Auteur: Abdoulaye FALL

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