LES TECHNICIENS AGRICOLES REPRENNENT LA HACHE DE GUERRE
Le syndicat national des techniciens et travailleurs et de l'Agriculture (Sntta) s'apprête à aller en grève le mercredi 17 Mars prochain. Ces travailleurs menacent même de réduire en cendre tous les échantillons de semence présentement disponibles dans leurs laboratoires. C'est en effet un nouveau mouvement d'humeur qu'ils entendent mettre en œuvre dans le cadre d'un énième plan d'action déroulé sur le territoire national il y a plus de quatre (4) ans. La colère de ces techniciens agricoles découle ainsi du dilatoire qu'ils disent d'avoir observé dans le remboursement de leurs indemnités de logement, risque, responsabilités et technicité agricole. Car après le bouclage de la dernière réunion du cadre de dialogue social initié par le ministre Abdoulaye Balde, il y a deux mois, les documents concernant ces revendications syndicales ont tous été remis au Ministère des finances et du budget racontent ces travailleurs. Mais depuis, aucune action de sortie de crise n'a été menée et poursuivie en direction des techniciens et travailleurs de l'Agriculture. Une autre saisine de la tutelle pour demander l'état d'avancement de ces dossiers a été effectuée mais vainement, sans aucune réponse encore moins de réaction. Ce qui soulève présentement une autres décision des travailleurs de paralyser toutes les activités du niveau des agences régionales du ministère de l'Agriculture et de l'Équipement rurale ( Maer). Ainsi dans ce nouveau plan d'action, les camarades du secrétaire général Samba Gaye comptent observer. Une grève générale de 24 h (Mercredi 17 Mars) afin de montrer à l'autorité qu'ils sont prêts à aller au combat. Car, chez eux ils ne peuvent nullement comprendre que quand le même problème a été soulevé au niveau du conseil économique social et environnemental (Cese), et au conseil du dialogue social (Ds) la demande a vite été rétablie. Ces techniciens et travailleurs nous ont pour autant renseigné qu'au sein même du Maer, les travailleurs ne sont plus dans la dynamique de revendications, car sont tous indemnités vues qu'au plus petit employé. Mais s'agissant des techniciens et travailleurs de l'Agriculture, la volonté d'oublier les préoccupations des travailleurs s'amplifie de plus en plus et le dilatoire s'est prolongé durant quatre (4) longues années. Pourtant toutes les revendications ont fait l'objet d'études inclusives approfondies et remises à qui de droit. Très remontés contre les deux ministères déjà cités, le syndicat dit refuser de baisser les armes et menace de poursuivre le combat tant que la cause dont il défend n'est pas récompensée.