KAOLACK/ MARIAMA SARR SUR LA GESTION DE SERIGNE MBOUP AU SUJET DES PROJETS DE L’ETAT " SI L'ON CHERCHE A UTILISER SES FINANCEMENTS A D'AUTRES ÉCHÉANCES, PACASEN RETIRE SON ARGENT"

Le Ministre Mariama Sarr s’est exprimé pour la première fois sur les projets financés par l’État du Sénégal au bénéfice de la commune de Kaolack. C’était au cours d’une assemblée générale élargie, ouverte aux militants de la coalition  » Benno Bokk Yaakar » en faveur du processus de remobilisation, d’information et surtout d’organisation de la coalition présidentielle pour les prochaines échéances électorales. L’ ex-maire de Kaolack qui est visiblement inquiète de l’État de la continuité des programmes d’investissement communaux ne veut pas que ces projets déjà conquis ne profitent guère aux populations de la commune et fustige la manière de faire. Autrement dit la manière dont l’actuel Maire Serigne Mboup est entrain de gérer ces projets C’est-à-dire la mise en arrêt des travaux de la plupart de ces projets ou autres tentatives de détournement d’objectifs dont Serigne Mboup a voulu perpétrer pour satisfaire d’autres programmes qui lui paraissent prioritaires. Ainsi après avoir passé en revue tous les projets financés dans le cadre du programme de promotion des villes (Promoville), le Ministre Mariama Sarr a tenu à rappeler à qui veut l’entendre que « si l’on cherche à utiliser ses financements à d’autres échéances, le PACASEN retire tout simplement son argent. Alors que dans le passé ce partenariat est fruit d’un intense labeur que la municipalité de Kaolack a effectué pour obtenir la confiance de PACASEN ». Pour l’ex édile de Kaolack ces projets sont déjà lancés. Ils concernent en effet la construction de six (6) postes de santé dont celui de Ngane, du quartier Peulh Gua, Dialègne, Darou Salam et Sing- Sing, la construction du service de l’Etat civil, son équipement, la fermeture du canal de Médina Mbaba. Même si ces projets ont été arrêtés pour une raison ou une autre, le Ministre Mariama Sarr exhorte à ce que ces projets soient tous poursuivis le plus vite possible, car ce sont des financements et investissements alloués aux populations de Kaolack et personne d’autre n’a le droit de s’en approprier ou les détourner pour d’autres objectifs.

Abdoulaye Fall

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