LE BACCALAURÉAT, QU’EN EST IL DE CE DIPLÔME AUX TERRIFIANTES ÉPREUVES ?

Avant de se présenter en tant qu’étudiant à l’Université, il faut passer par les célèbres et terrifiantes épreuves du baccalauréat. Durant notre candidature, chacun de nous s’est demandé parfois avec amertume, qui est l’inventeur du baccalauréat. Enfin on va résoudre ce mystère entre deux révisions.

D’ABORD QUE SIGNIFIE EN RÉALITÉ, LE BACCALAURÉAT ?
Le mot  » baccalauréat » a ses origines dans l’Antiquité, avec l’empereur Jules César. Cependant, il n’est pas encore l’inventeur du baccalauréat. Cette expression tirée du latin « baccalauréat », le nom de cet examen correspond en effet à la « couronne du laurier »
Cette traduction mot pour mot du baccalauréat fait donc penser au couvre-chef du célèbre souverain de l’Antiquité. Cela ne signifie pas que les romains passaient déjà le baccalauréat. Il faudra se rendre à quelques siècles plus tard pour mieux comprendre ses origines.

QUI A COMPOSÉ AU PREMIER BACCALAURÉAT ?
Les premiers candidats au baccalauréat viennent du XIVe siècle et ils étaient probablement très âgés. A l’époque l’obtention de ce diplôme avait pour but de permettre à son détenteur d’enseigner à la faculté. Il fallait alors, composer dans quatre matières : théologie, médecine, droit et art.
Ainsi le baccalauréat avait la valeur du doctorat d’aujourd’hui et il fallait autant se saigner pour l’obtenir.
Pire, seuls les hommes avaient le droit de composer. C’est à se demander les vrais intentions de l’inventeur du baccalauréat.
Il faudra aux femmes 700 ans de patience, pour pouvoir officiellement se rendre aux épreuves du bac.

QUI EST L’INVENTEUR DU BACCALAURÉAT SOUS SA FORME D’AUJOURD’HUI ?
Depuis sa mise en place au Moyen-Âge, de nombreux changements ont été instaurés dans la façon de composer le bac.
D’abord supprimé après la révolution française, de même que les universités, le baccalauréat refait son retour en 1809. Il était appelé à l’époque « Bachot ». C’était une décision de Napoléon Bonaparte sous le décret du 17 mars 1808, à qui la France coloniale, nous et nos candidats d’aujourd’hui doivent une fière chandelle.
Ce célèbre révolutionnaire et inventeur du baccalauréat propose alors des épreuves orales. Seuls 31 candidats sont admis cette année-là.
Le même scénario se produit durant deux décennies, jusqu’à la mise en place des épreuves écrites. Mais plutôt que de recevoir des notes, les candidats avaient seulement droit à des mentions.
Il fallait obtenir au baccalauréat une bonne mention « Très bien » à mention « Nul », cette dernière étant une vraie balle dans le pied.

Pour alléger cette peine, Jules Ferry décide en 1890, d’instaurer le système des points, qui allaient de 0 à 20 comme donc décidé l’inventeur du baccalauréat tel que nous le connaissons aujourd’hui.
Aussi, l’interdiction de la tricherie au bac par la loi prend acte en 1901.
L’examen était et est si difficile que certains n’ont pas d’autre choix que de tricher pour l’obtention de justesse quel qu’en soit la forme et le fond. C’est pour quoi chaque année des milliers de cas de tricherie sont signalés dans le monde francophone.
Ce baccalauréat contemporain à ces NTIC doit-il être réformé sur la forme et le fond?
C’est ça la vraie question qui doit interpeller les décideurs et les pédagogues.

Moussa M. Faye

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