Le leader du Pastef Ousmane Sonko a encore tapé sur la gouvernance du président Macky Sall en dénonçant l’implication de lobbys étrangers comme la France et le Royaume Uni dans la gestion du pays notamment dans l’administration des affaires politiques et judiciaires. Une sortie jugée » immature » par le secrétaire général du parti justice développement qui parle d’un impératif de diversification de partenariat dans un monde en perpétuel changement en proie à de nouveaux défis qu’aucun pays ne peut résoudre isolément.
» Avancer des affirmations gratuites est devenu l’habitude du chef de file de Pastef, si tous ses propos tenus jusque là étaient avérés, le Sénégal serait sens dessous dessus depuis fort longtemps » a martelé le guide réligieux de Médina Baye.
Le membre de la coalition Benno Bok Yakaar rappelle que Nicholas Sarkozy comme Tony Blair à l’instar des anciens chefs d’état occidentaux ont des fondations ou cabinets qui travaillent dans le lobbying avec les firmes internationales partout dans le monde. » Ousmane Sonko connait bien le poids et la portée du lobbying dans la tradition des firmes anglo-saxonnes qui gagnent des marchés dans tous les continents du monde » rappelle-t-il.
Pour ce qui est du vote de la loi sur le terrorisme, Cheikh Ibrahima Diallo révèle que le Sénégal n’est pas un îlot à l’écart du Sahel, il est entouré d’une ceinture de feu sur toute sa partie est notamment avec les hordes jihadistes du Nord Mali donc ne peut prendre des mesures dans ce sens est suicidaire.
» Notre pays à lui seul ne peut pas faire face au terrorisme, il lui faut une coopération avec d’autres entités qui ont plus d’expérience dans le domaine. Le terrorisme n’a pas qu’une dimension militaire, mais il y’a un volet juridique et prospective qui doivent l’accompagner pour que la lutte soit efficace c’est dans ce sens qu’il faut comprendre cette loi » a conclu l’homme politique.
Babacar Touré