Les populations de Sibassor et les villages environnants qui étaient pendant tous ces derniers mois privées d’une eau potable se sont rattrapées hier. Elles viennent en effet de réceptionner un nouveau forage qui vient remplacer l’ancien ouvrage auparavant infecté par la langue salée. C’était au cours d’une visite de site effectuée hier Vendredi 26 Mars par le directeur de l’office national des forages ruraux (Ofor) Seyni NDao. D’un coût d’investissement de 100 Millions de Frs financés par la coopération Banque Mondiale / Etat du Sénégal, cet ouvrage hydraulique a une profondeur de 320 m et a été connecté à la nappe Mastrichien. En ces périodes d’essai son débit est arrêté à 150 m3/ h et pourrait fait l’objet d’une réduction à 60 m3/h soit 20 m3 de plus que l’ancien ouvrage. Ainsi la visite du nouveau site d’exploitation a permis de s’apercevoir de l’exécution des travaux à l’échelle de 90 %. Ce qui de l’avis du directeur général de l’Ofor signifie que les aspects techniques liés au raccordement du forage au château d’eau sont déjà réalisés et que le forage pourra reprendre service dans les trois prochains jours. Le directeur général de l »‘Ofor qui revendait sur les nouvelles réformes apportées au programme spécifique à l’hydraulique rurale a ainsi précisé qu’elle ont débuté en 1980 et se poursuivent encore sur l’étendue du territoire national. Et ce, bien après la création de l’Office national des forages ruraux en 2014. Pour ce besoin l’État du Sénégal a engagé quatre (4) délégations de service public pour la couverture du territoire national. Dans la région de Kaolack et Kaffrine ses services sont convoités par le fermier « Flex-eau » pour professionaliser le secteurs. Autrement dit assurer la gestion des pannes de pompe groupe électrogène l’entretien préventif des ouvrages, mais surtout promouvoir certaines innovations de taille à l’image de la scolarisation du système d’exploitation et la promotion des compteurs intelligents grâce au partenariat avec la Banque mondiale.
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