Les partis politiques, membres de la grande majorité, (PS, AFP, Rewmi, LD/ Mpt, Pit, AJ/Pads, Apr, Rp Ldr Yessalrret autres responsables expressément zappés du meeting dit départemental de la mouvance présidentielle du Vendredi 3 Avril dernier sont dans tous leurs états. Réunis avant-hier lundi en conférence de presse, les représentants de ces partis et responsables politiques parmi lesquels ceux de la mairesse de Kaolack Mariama Sarr ont déploré avec énergie ce qu’ils ont appelé une démarche sectaire que certains de leurs pairs Modou Ndiaye « Rahma » l’édile de NDiaffate Astou Ndiaye et d’autres maires du département de Kaolack ont organisé dans une perspective de mettre fin à la manipulation, à l’agitation des mouvements contestataires et aux rancunes mourries par une partie de la population en direction du pouvoir. Dénonçant pour autant et en outrance leur non-implication provoquée ni dans la conception d , la programmation encore moins de l’organisation de cet événement dans une commune où Mariama Sarr est coordonatrice désignée de la coalition présidentielle, ces responsables disent avoir mal accepté la tenue d’une telle manifestation sous le nom de « Benno Bokk Yaakar » et la grande mouvance présidentielle alors que la plupart des personnalités d’envergure n’y ont guère été impliquées. Surtout quand on sait que les leaders comme Mme Mariama Sarr et d’autres responsables titulaires de partis alliés soient considérés comme simples invités. Pourtant dans les règles de l’art, soutiennent-ils, la défense de l’action du président Macky Sall ne peut guère corroborer avec des idées fractionnistes. En dépit de son statut de vice-présidente de l’association des Maires du Sénégal (Ams) et présidente de l’Association des Maires de la région de Kaolack, Mariama Sarr ne mérite guère une invitation offerte par courrier SMS. Non plus une mise en écart par simple sentiment individuel ou d’un groupe restreint. Car, d’un avis largement partagé ce sera sans doute une démarche prompte à semer une division inclusive et ouvrir les péripéties d’une prochaine fragilisation de leur coalition ont-ils ajouté. Campant cependant cette campagne de dénonciation autour de la personne du Ministre de la fonction publique, ces responsables et autres personnes ayant pris la parole lors de cette conférence de presse ont toutefois tenu à attirer l’attention de leurs provocateurs que la volonté de nuire n’a pas encore sa place au sein de la coalition présidentielle surtout en pareils moments où seuls la mobilisation, la concorde et le resserrement des rangs demeurent les maîtres mots d’une entité qui se veut forte et prospère.
Abdoulaye FALL
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