KAOLACK/ EXAMEN DU BUDGET 2021 A LA CCIAK UNE BAISSE DE PLUS DE 60 MILLIONS OBSERVEE CETTE ANNEE

Sous l’égide de son président Serigne MBoup, la chambre de commerce, d’industrie et d’Agriculture de Kaolack (CCIAK) a procédé Samedi 27 Mars dernier à l’examen de son budget 2021. Ainsi pour cette année, ce budget est arrêté à 415.734.475 frs contre 415.931.475 frs en 2020. Soit une baisse de 60.197.000 frs. S’agissant de l’investissement le montant retenu cette année en recettes et dépenses est arrêté à la somme de 81.500.000 frs au moment où la ristourne de l’État passe de 29.246.475 à 25.326.860 frs. Soit une baisse de 3.919.615 frs. Malgré la disparité constatée cette année, le président de la CCIAK de Kaolack Serigne MBoup a tenu à préciser que le budget 2020 a été exécuté à hauteur de 80 % et a permis d’appuyer les opérateurs économiques à travers leurs voyages, intermediations commerciales et formalisation. Pour lui, la possibilité d’une éventuelle hausse est aussi envisagée dès l’instant où disparaîtra la pandémie de la Covid 19 et que prendra allure le système de renaissance économique. Le président Serigne MBoup a toutefois fait apprendre que dans le cadre des prévisions et autres objectifs fixés dans ce prochain exercice budgétaire, l’accent sera surtout mis sur l’organisation de prochaine foire internationale de Kaolack (Fika) prévue du 5 au 20 Juin 2021 et le démarrage des travaux de réalisation de la future plateforme économique d’échanges qui prévoit des aires de stationnement pour les gros porteurs, les marchés de produits agricoles et diverses autres spéculations. Pour ce qui agit de l’emploi et l’employabilité des jeunes, le président de la chambre de commerce de Kaolack a écarté toute forme d’opération allant vers le financement direct des jeunes. Pour lui, l’idée d’offrir des financements aux jeunes est d’une impertinence grandiose. « Les jeunes doivent plutôt être recrutés dans le marché de l’emploi et avantagés d’un salaire décent. Si après quelques années d’expérience ces jeunes éprouvent le désir de migrer vers d’autres sources d’activités nécessitant un financement, ils seront alors mieux outillés pour accueillir des financements et les porter à bon port » s’est persuadé Serigne MBoup.

Abdoulaye Fall

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