KAOLACK/ MARCHE DES TECHNICIENS ET TRAVAILLEURS DE L’AGRICULTURE LE BRAS DE FER AVEC MOUSSA BALDÉ EST LOIN DE CONNAÎTRE SON ÉPILOGUE

Dans la poursuite de leur plan d’actions ouvert depuis maintenant plusieurs mois, le syndicat national des techniciens et travailleurs de l’agriculture a battu Vendredi dernier le macadam à Kaolack. C’était pour attirer l’attention du public, surtout des décideurs de la République sur le non respect des engagements pris par leur Ministre de tutelle Moussa Baldé pour une indemnisation dont ces travailleurs réclament depuis des mois, voire des années. Ainsi sillonnant les grandes artères de la ville de Kaolack, ces travailleurs ont réussi dans ce périple à accueillir une adhésion populaire et un soutien sans faille des populations qu’ils rencontraient à leur passage dans les différentes rues de Kaolack. Même si aujourd’hui Moussa Baldé fait preuve de mutisme face à cette plateforme revendicative ou se trouve bloqué par des lenteurs administratives pour répondre positivement aux revendications de ses gouvernants, les camarades de Samba Gaye entendent ne pas démordre. Au contraire leur décision est de poursuivre ce bras de fer jusqu’à avoir gain de cause. Pour rappel ces travailleurs exigent de meilleures conditions de travail. Mais dénoncent pour autant le dilatoire observé entre les ministères de l’Agriculture, des finances et de la fonction publique pour résoudre ce problème déjà validé par un Comité de dialogue social que Moussa Baldé lui-même a mis sur pieds. Depuis 2020 le rétablissement de ces disparités sociales devrait entrer en vigueur dans un environnement où le salaire d’un ingénieur de hiérarchie A1 ne dépasse même pas 250.000 frs et où un agent technique ne touche que 150.000 frs. Et ce sans compter les indemnités de risque, responsabilité, et technicité qui n’ont jamais été versées. Aujourd’hui beaucoup d’observateurs doutent de la bonne tenue d’une bonne campagne agricole, car grâce à la furie de ces travailleurs et leur décision de poursuivre des grèves générales répétitives dans la pays, la certification des semences est bloquée autant que la mise en place du matériel agricole et des rapports d’activités hebdomadaires, mensuelles et trimestrielles.

Abdoulaye Fall

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